Le jour où je pourrais voler

Le jour où je pourrais voler
Est-ce que je pèserai moins lourd
Et que mes pas se transformeront
Dans la nuit et le silence
Pour le moment je suis un lampadaire
Qui éclaire quelques fantômes perdus
Au loin là bas il y a une ville
Un arbre qui laisse son empreinte
La feuille est morte et mes idées enceintes
Comme un oiseau dans une cage
Qui prendrait son verre d’absinthe
Pour atteindre la fin de la page
Attendre le goût d’une étreinte
Qui aurait la force de la rage.

Le jour où je pourrais voler existe en petit livre illustré et relié à la main (reliure japonaise) avec couverture calque – 5€ sauf si vous êtes un oiseau